L’exécutif parisien a confirmé sa volonté d’abaisser la vitesse de circulation sur le périphérique
parisien à 50 km/h à partir du 1er octobre. Cette mesure pour laquelle, rappelons-le, la Ville
de Paris a toute compétence, continue d’être critiquée par l’Etat et par le Préfet de police.
Pourtant, rappelons qu’aujourd’hui, le périphérique parisien voit passer 1 million de véhicules
par jour sur ses voies. Cette densité n’est pas sans conséquences et a des effets certains en
matière de pollution sonore et pollution de l’air pour les quelque 500 000 personnes vivant aux
abords de cet axe d’un côté comme de l’autre, bien souvent dans des logements sociaux.
Dans un tel contexte, l’abaissement de la vitesse constitue une mesure de bien commun et
un intérêt collectif comme ne cesse de le rappeler David Belliard, adjoint à la maire de Paris
chargé des mobilités et conseiller métropolitain.
En effet, passer à 50 Km/h, c’est agir pour réduire le niveau de décibels généré par la
circulation (-2,8 dB selon Bruitparif) et donc agir pour la santé des habitant.e.s pour laquelle
la pollution sonore est un facteur de dégradation avéré. La généralisation des 30 Km/h dans
Paris intramuros nous a déjà confirmé l’efficacité d’une telle mesure.
C’est également agir pour réduire le caractère accidentogène de cet axe. Le passage à
50km/h permettra de réduire de 40% la distance d’arrêt des véhicules et d’augmenter de 20°
le champ de vision des automobilistes selon une étude du Cerema.
Ces deux enjeux majeurs nous appellent donc à ne surtout pas renoncer. D’autant plus que
la vitesse moyenne de circulation sur le périphérique étant déjà de facto de 50 km/h (30km/h
le jour, 60km/h la nuit), son institutionnalisation ne devrait pas être de nature à bouleverser
les pratiques quotidiennes déjà en cours.
Pour toutes ces raisons, les élu.e.s du groupe écologiste, social et citoyen partagent cette
aspiration et appellent à sa mise en œuvre dans les délais fixés par la Ville de Paris. Il nous
faut tendre vers un avenir plus juste, dans lequel le territoire métropolitain sera plus unifié et
non plus divisé par des inégalités socio-économiques et des fractures urbaines. Passer au 50
km/h est un premier pas indispensable si l’on veut que le périphérique parisien se
métamorphose en boulevard urbain à vivre, à la fois vert et piéton, véritable passerelle entre
Paris et la banlieue.
Rêvons grand et soyons à la hauteur de nos ambitions sociales pour les habitant.e.s de la
Métropole !
CONFERENCE DE PRESSE
Rendez-vous Vendredi 13 septembre 10h30
Porte de Bagnolet 82 Rue Belgrand, 75020 Paris Devant le café Le Vingtième